A l’occasion de l’évènement AI Action Summit organisé par l’Elysée, le centre Inria de l’Université de Lille et ses partenaires du Contrat de Plan Etat-Région (CPER) CornellA organisent, avec le soutien de la Ville de Faches-Thumesnil, une matinée de réflexion sur le sujet de l’intelligence artificielle :
Au programme :
· Visite guidée de l’exposition « Le numérique en eaux troubles »
· Des interventions de scientifiques sur la place de l’IA dans nos sociétés :
o Stéphane Huot, Directeur du centre Inria de l’Université de Lille
o Adrien Luxey-Bitri, Maitre de conférences (Université de Lille), membre de l’équipe-projet Spirals (Inria, CRIStAL) ;
L’exposition : Le numérique en eaux troubles
Véritable révolution technologique, le numérique a incontestablement des retombées positives pour comprendre notre planète, prévenir les catastrophes naturelles ou modéliser et analyser les impacts du changement climatique. Cependant, le développement des technologies numériques et leurs usages ont aussi des conséquences négatives sur l’environnement : le numérique représente 2,5 % des émissions de gaz à effet de serre en France, et 3 à 4 % au niveau mondial.
Aujourd’hui, cette empreinte carbone provient en grande majorité de la fabrication de millions d’ordinateurs, tablettes, smartphones, téléviseurs, et autres objets connectés.
Autre problème : l’impact sur les ressources en eau est également considérable en termes de consommation et de pollution. Là aussi, la fabrication des équipements est la principale responsable. Mais la production d’électricité, nécessaire pour créer et utiliser ces appareils, consomme, elle aussi, beaucoup d’eau !
Dès lors et dans un contexte de transition énergétique et écologique, quels usages des technologies numériques sont compatibles avec les limites planétaires, et comment les prioriser/hiérarchiser ?
Conférence - Intelligence Artificielle responsable et durable : où en est la recherche française ?
Alors que l’intelligence artificielle (IA) demande la production d’infrastructures de calcul de plus en plus énergivores, comment s’assurer que les développements de l’IA engendrent des retombées positives sur l’environnement ?
L’intérêt grandissant pour l’intelligence artificielle, notamment à travers l’utilisation d’applications basées sur l’IA générative, accentue l’empreinte environnementale du numérique. La recherche d’une IA responsable et durable mobilisent les scientifiques du centre Inria de l’Université de Lille et de ses partenaires du CPER CornelIA.
Qu’en est-il de la recherche sur ces questions ?