Depuis 2014, 65 000 personnes sont disparues ou décédées sur les routes migratoires, dont la moitié en Méditerranée. Dans un contexte de durcissement du contrôle des frontières européennes, en l'absence d'obligation d'identifier les corps, ces disparus semblent voués à l'anonymat.
Pourtant, dans les ports de la Méditerranée, des acteurs sociaux se mobilisent pour retrouver l'identité de ces hommes et de ces femmes et retracer leur parcours migratoire.
Anthropologues, artistes croisent leur savoir et leurs regards sur ces initiatives qui allient médecine légale, techniques d'enquête et gestes créatifs.
Avec Carolina Kobelinsky, chargée de recherche CNRS au Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative, co-auteure avec Flippo Furri de Relier les rives, sur les traces des morts en Méditerranée, La Découverte, 2024.
Le Café Picto reste ouvert de 17h30 à 19h.