Pour une Nouvelle architecture de sécurité et de développement
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Pour une Nouvelle architecture de sécurité et de développement

Dans le contexte très dangereux que connait le monde, comment amener les pays occidentaux à coopérer avec les BRICS et le Sud planétaire.

Par Equipe Institut Schiller

Date et heure

sam. 7 déc. 2024 06:00 - dim. 8 déc. 2024 13:00 PST

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À propos de cet évènement

  • L'événement dure 1 jours 7 heures

Après les élections américaines : s’organiser pour une Nouvelle architecture de sécurité et de développement


Dans l'esprit de Schiller et de Beethoven :

"Tous les hommes deviennent frères"


L’annonce par l’administration Biden d’autoriser l’Ukraine à utiliser des missiles balistiques américains ATACMS pour des frappes en profondeur sur le territoire russe, nous approche dangereusement d’une escalade stratégique aux conséquences irréversibles. Ces missiles, tout comme les missiles allemands Taurus et britanniques Storm Shadow, ne peuvent pas être utilisés par les Ukrainiens sans l’assistance des spécialistes des pays de l’OTAN. Concrètement, cela signifie qu’à partir du moment où ils sont déployés, nous passons à une situation de guerre totale de l’OTAN contre la Russie.

C’est précisément en réponse à cette escalade, que le président russe Poutine a annoncé en septembre 2024 des changements dans la « doctrine nucléaire » de Moscou pour inclure l’utilisation possible d’armes nucléaires en réponse à toute attaque qui poserait une menace critique à la souveraineté de la Russie, y compris les attaques par un État non nucléaire lorsqu’elles sont appuyées par un État nucléaire.

Bien que la décision de l’administration Biden concernant les ATACMS franchit clairement cette ligne rouge, le monde occidental continue d’ignorer l’avertissement russe en parlant d’ « une Russie qui bluffe », de « vaincre la Russie militairement », etc. De manière illusoire, ils ignorent le simple fait que la Russie est actuellement la première des puissances nucléaires et qu’elle ne peut donc être vaincue sur le champ de bataille. En revanche, une guerre nucléaire signifierait l'anéantissement de l'humanité et de la planète.

Parrallèlement, nous assistons à une aggravation de la crise en Asie du Sud-Ouest. D'ores et déjà, on peut dire que "l’opération militaire" israélienne à Gaza, est en passe de se traduire par l'oblitération pure et simple de Gaza et l'annihilation délibérée de sa population. La situation au Liban reste très fragile en dépit d'un cessez-le-feu qui n'offre aucune perspective réelle. De plus, au moment même où les armes se taisaient au Liban, elles se faisaient entendre en Syrie où une très opportune "résurgence" des groupes islamistes - présentés comme des rebelles dans les pays occidentaux - entamait une offensive destinée à renverser le gouvernement syrien.

La réalité derrière ces guerres qui s'enchaînent l'une après l'autre est que le monde unipolaire qui dominait auparavant s’effondre sur lui-même et dans sa vaine tentative d’empêcher une alternative multipolaire de s’établir. C’est la raison principale de la crise stratégique.

Face à cela, le sommet annuel des BRICS qui s'est tenu en octobre à Kazan, en Russie, a réuni ses 9 États membres et 13 nouveaux États partenaires (ainsi que d’autres invités), représentant 4,7 milliards de personnes, soit 57 % de la population mondiale. Ces pays sont déterminés à surmonter 500 ans de colonialisme et à établir un nouvel ordre économique mondial juste.

Pourquoi les forces occidentales ne se réjouissent-elles pas de cette fantastique perspective ? Parce que l’Occident traverse une crise culturelle profonde, impasse dans laquelle Il s’est égaré et parce que le système financier occidental est aux prises avec une bulle spéculative terminale de 2 quadrillions de dollars laquelle se traduit inéluctablement par des politiques malthusiennes entraînant potentiellement la mort de millions de personnes.

Si nous ne surmontons pas le mal de la géopolitique, qui a déjà engendré deux guerres mondiales au XXe siècle, le monde risque de se diviser en deux blocs distincts : une OTAN globale d’une part, et une majorité mondiale avec les BRICS + d’autre part. Nous serions alors confrontés non seulement au chaos économique, mais aussi au danger immédiat d’une conflagration nucléaire mondiale.

Pour surmonter ce danger de guerre et de confrontation, les pays de l’Occident collectif doivent urgemment abandonner leur vision "ami/ennemi" et adopter un mode de coopération avec cette majorité mondiale croissante. En s'associant aux BRICS et en aidant le Sud à s’industrialiser, ils pourraient mettre fin à la compétition géopolitique, assurer le développement et ainsi mettre fin aux migrations forcées de tous ceux dont la survie, économique ou politique, n'est pas assurée dans leur propre pays.

Nous appelons donc l’ONU ou les BRICS à initier un dialogue de travail entre les BRICS et les pays occidentaux, à déclarer leur intention de créer 1,5 à 2 milliards de nouveaux emplois productifs dans les pays du Sud à court terme, en visant un total de 3 milliards d’ici 2050. Une telle annonce, suivie de mesures concrètes pour assurer l’électrification complète de tous les pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, ainsi que le début immédiat de la réalisation d’infrastructures et d’autres projets de développement qui changent la donne, constituerait un message clair et puissant.

Pour écarter définitivement le danger de guerre, il faut mettre en place une Nouvelle architecture internationale de sécurité et de développement, qui prenne en compte les intérêts de tous les pays de la planète. Si la paix de Westphalie, a réussi à mettre mis fin à 150 ans de guerres de religion en Europe, parce que les parties belligérantes ont compris qu’il n’y aurait plus personne en vie si les combats continuaient, cela est ö combien plus vrai à l'ère des armes nucléaires.

Ce sera le thème de notre visioconférence internationale des 7 et 8 décembre, avec d’éminents représentants et experts de l’Occident collectif et de la Majorité planétaire, pour discuter des principes sur lesquels cette nouvelle architecture doit être basée. Nous fournirons également un exemple de dialogue entre les cultures et les civilisations, avec de magnifiques échantillons de grand art provenant de diverses nations, afin de montrer la voie à suivre pour établir une civilisation fondée non pas sur la haine, mais sur l’amitié.

(Version intégrale de l'invitation ICI)

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SAMEDI 7 DÉCEMBRE


Session 1


15h-18h : "La crise stratégique : Nouvelle et dernière guerre mondiale ou nouveau paradigme de l’humanité unique ?

Modérateur : Dennis Speed (États-Unis), Institut Schiller, message de bienvenue et introduction

Discours d’ouverture : Helga Zepp-LaRouche (Allemagne), fondatrice de l’Institut Schiller

Diplomate sud-africain (Afrique du Sud)

Dmitri Trenin (Russie), professeur, superviseur académique de l’Institut de l’économie militaire mondiale et de la stratégie à l’École supérieure d’économie (Moscou)

S.E. Donald Ramotar (Guyane), ancien président de la Guyane

S.E. Ján Čarnogurský (Slovaquie), ancien Premier ministre de Slovaquie

Amb. Chas W. Freeman, Jr. (États-Unis), ancien secrétaire adjoint à la défense pour les affaires de sécurité internationale, 1993-1994, chercheur invité à l’Institut Watson pour les affaires internationales et publiques de l’université Brown, Rhode Island.

Ancien fonctionnaire du département d’État américain (États-Unis)


Questions-réponses


Session 2


19h-22h : « Les grands projets pour surmonter la crise migratoire ; les nouvelles forces productives de qualité ; un nouvel ordre économique mondial juste ».

Modérateur : Stephan Ossenkopp (Allemagne), Institut Schiller, message de bienvenue et introduction

Discours d’ouverture : Dennis Small (États-Unis), responsable du bureau ibéro-américain, Schiller Institute

Économiste chinois (Chine)

S.E. Manuel Hassassian (Palestine), Ambassadeur de Palestine au Danemark

Alexander K. Bobrov (Russie), professeur associé au département de diplomatie, Université MGIMO, Moscou

Dr. Chandra Muzaffar (Malaisie), fondateur et président du Mouvement international pour un monde juste (JUST)

Glenn Diesen (Norvège), professeur et auteur

German Economist (Allemagne)

Bob Baker (États-Unis), Schiller Institute et U.S. Farm leaders (États-Unis)


Questions-réponses


DIMANCHE 8 DÉCEMBRE


Session 3


19h-22h : "Les moteurs scientifiques de l’économie physique aujourd’hui

Modérateur : Jason Ross (États-Unis), conseiller scientifique auprès de l’Institut Schiller : Bienvenue et introduction

Discours d’ouverture : Jacques Cheminade (France), ancien candidat à l’élection présidentielle, président de Solidarité et Progrès

Expert américain en matière d’armes nucléaires (États-Unis)

Michael Limburg (Allemagne), master en ingénierie, vice-président de l’EIKE (Institut européen pour le climat et l’énergie)

Michele Geraci (Italie), ancien sous-secrétaire d’État, ministère du développement économique

Expert chinois (Chine)

Sergey Pulinets (Russie), chercheur principal, Institut de recherche spatiale, Académie russe des sciences, Moscou

Jürgen Schöttle (Allemagne), Master en ingénierie, construction de centrales électriques

Historien de l’espace (Europe)


Questions-réponses


Session 4


13h-16h : « La beauté des cultures du monde : Un dialogue entre les civilisations »

Modérateur : Harley Schlanger, message de bienvenue et introduction

Discours d’ouverture : Diane Sare (États-Unis), ancienne candidate au Sénat de New York, présidente de l’Organisation LaRouche

Helga Zepp-LaRouche (Allemagne), fondatrice de l’Institut Schiller

William Ferguson (États-Unis), Institut Schiller

Paul Gallagher (États-Unis), Institut Schiller

John Sigerson (États-Unis), directeur musical du Schiller Institute

Liliana Gorini (Italie), présidente de Movisol, et Sebastiano Brusco (Italie), pianiste

Nader Majd (Iran/États-Unis), musicien, Centre pour la culture persane


Questions et réponses


(Une interprétation simultanée sera assurée en allemand, en espagnol et en français - via Zoom). La conférence sera également retransmise en direct.)

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Organisé par