11 avril 2025 : « Le temps : cadre et horizon des mobilités au XVIIIe siècle »
→ Par Catherine HERR-LAPORTE, docteure en histoire, Laboratoire ICT (Identités, Cultures, Territoires) - Les Europes dans le monde (Université Paris Cité)
La précision de l’horaire à la minute qui nous semble aujourd’hui une évidence dans les transports est en fait un construit sur la longue durée ; dès le xviiie siècle, les mobilités sont progressivement organisées en fonction de nouveaux impératifs horaires. Ceux-ci doivent permettre une accélération des transports – qui est partiellement atteinte puisqu’entre le début et la fin du siècle, certaines destinations sont atteintes jusqu’à deux fois plus vite.
En croisant les horaires qui se multiplient dans ce contexte avec la diffusion croissante des montres et des horloges à la même période, il est possible de montrer une pénétration, certes peut-être encore intermittente, mais concrète et tangible, des pratiques de mesure du temps mécanique, ce qui témoigne de ses usages à la fin de l’époque moderne.
Catherine Herr-Laporte est docteure en histoire, spécialisée en histoire des techniques, et chercheure associée au Laboratoire ICT (Identités, Cultures, Territoires) – Les Europes dans le monde. Son parcours l’a amenée à s’intéresser aux enjeux des circulations à l’échelle européenne, abordés par le prisme de l’histoire de la matérialité et des objets.
Ouverture des portes : 17h30. Horaire conférence : 18h00. La conférence sera suivie d'un cocktail gratuit dans le hall des Archives départementales.